De manière générale, l'avortement est considéré comme un infanticide pour l'Islam. Bien que, dans certains cas, il soit tolérer. En effet, si il y a preuve d'un danger pour la mère, en vertu du droit à considérer sa vie comme plus importante alors il est toléré.
Pour les musulmans, Allah insuffle l'âme dans le fœtus au terme de quatre mois de grossesse. Avant d'être insufflé ("nafkh our roûh"), l'embryon est néanmoins considéré comme étant potentiellement humain. Ce n'est donc pas qu'une question de conscience, mais bien de moral. Cependant, les conditions deviennent alors moins strictes, la femme doit, sous accord de son mari, avoir de "bonnes" raisons pour demander un avortement. Elles peuvent être, si elles sont en rapport avec le fœtus, dues une malformation grave, ou à une maladie d'origine génétique, dans ces cas, ces raisons doivent être validées par le corps médical.
Mais aussi en lien avec la mère, par exemple "la présence du fœtus met en danger la vie ou la santé mentale de la future mère; la femme étant handicapée physiquement ou mentalement, elle ne pourra pas élever correctement un éventuel enfant, et il n'y a personne non plus de sa famille pour le faire à sa place; la femme est tombée enceinte à la suite d'un viol et elle ne désire pas garder cet enfant".
"Cheikh Qaradâwi affirme pour sa part:
"La règle de base en ce qui concerne l'avortement est l'interdiction. Cette interdiction prend de l'ampleur en fonction de l'état d'avancement et de développement du fœtus. Ainsi, durant les quarante premiers jours de grossesse, l'interdiction est la plus légère. C'est pourquoi, l'avortement sera autorisé dans ce cas pour des raisons valables. Après la période de quarante jours, l'interdiction devient plus forte; l'avortement ne sera alors toléré que pour des motifs plus graves (par rapport à l'étape précédente), motifs qui seront déterminés par des personnes versées dans le "Fiqh". Et l'interdiction continuera ainsi à prendre de l'ampleur (...)" (Fatâwa Mou'âsirah - Volume 2 / Page 547)"
Source: La page de l'Islam.
4 commentaires:
C'est pas mal de voir ce qu'en pensent les religions étrangères.
Mais le soucis, c'est qu'en acceptant, sous certaines conditions, l'ivg, la Chariah relativise l'humanité de l'embryon.
Ainsi, leur argumentation est uniquement religieuse et ne peut invoquer la dignité propre à chaque être humain, aussi laid et faible soit-il.
Bonne continuations les sudistes!
De plus, l'IVG tient une place de plus en plus relative au sein des pays musulmans, sa raison: les sourates plus ou moins "retrouvées" qui selon la loi de Dieu affirme la liberté envers l'avortement.
A l'instar de nos pays, la législation sous couvert de Dieu, devient donc politique....
Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, l'avortement reste majoritaire chez les françaises par rapport aux personnes de culture musulmanes dans notre beau pays.
finalement cela vous rassure de regarder l'avis d autres abrutis qui eux aussi pensent qu il existe un être supérieur, une loi supérieure à celle de la république, je vous plain
Et bien, si la République a apporté quelque chose aux gens, de "bien" j'entends, depuis deux cents ans, je veux être prévenu! Un petit regard sur la République Démocratique Franc-Maçonne apporte la "lumière" sur ce siècle de fameux obscurantisme.
Mais j'accorde qu'"ils" ont les mots de leurs côtés, en soi quoi de plus beau que "Droits de l'Homme", "humanisme", "égalité", seulement on le sait ça n'est pas la solution...à méditer! hé hé
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